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Si vous souhaitez déclarer vos dernières volontés de manière plus formelle, il vous faut établir un acte juridique approprié : un testament. Celui-ci vous permet de disposer des biens qui vous appartiennent, de léguer votre fortune à des personnes désignées, mais aussi de régler des questions personnelles (prise en charge d'un enfant, par exemple). Le testament respecte des formes particulières dans chaque pays. En principe, il ne peut être fait que par écrit, et ne peut contenir que les dispositions d'une seule personne.

Le droit suisse connaît trois formes de testaments, dont les deux principales sont :

le testament olographe (le plus répandu), qui est un document entièrement manuscrit, daté et signé par le testateur. On peut le conserver à la maison ou, contre paiement, le déposer auprès d'un officier public ou d'un notaire.

le testament public ou notarié (le plus sûr, quasiment inattaquable), document souvent dactylographié, signé par le testateur et le notaire, en présence de deux témoins qui le signent également. Les témoins ne doivent pas être bénéficiaires du testament, ni les parents ou alliés du testateur.

Par la suite, si vous désirez modifier ou compléter votre testament, vous pouvez, dans les formes prescrites, le réécrire complètement, ou rédiger un «codicille » (en donnant cet intitulé au document) daté et signé qui en définira les mises à jour et amendements.

Le pacte successoral, offre en outre, en droit suisse, la possibilité de convenir, par avance, avec ses héritiers (ou certains d'entre eux), de la répartition de ses biens. Respectant sensiblement les mêmes exigences de formes que le testament public (notaire et témoins), il présente l'avantage de lier ceux qui l'ont signé, qui ne pourront plus le remettre en cause le jour venu.

Attention : le testament ou le pacte successoral n'est généralement ouvert qu'après les funérailles. Par conséquent, évitez d'y indiquer vos souhaits quant à votre cérémonie ! Constituez pour cela votre Dossier Thanatos & Me.